limiter le gaspillage

Par personne, 20 kilos de produits alimentaires sont jetés à la poubelle chaque année : 7 kg de produits alimentaires non déballés et 13 kg de restes de repas. Nous produisons tous trop de déchets et nous le savons.

Cependant il n’est pas toujours évident de trouver et de mettre en place au quotidien des solutions pour les limiter. Voici quelques pistes et précautions à prendre :

  • Faire la différence entre la DLC et la DDM
  • Ranger logiquement les aliments dans le réfrigérateur et le nettoyer régulièrement
  • Accommoder les restes
  • Manger local

Faire la différence entre la DLC et la DDM

DLC : date limite de consommation

La date limite de consommation est une date figurant sur les denrées alimentaires microbiologiquement périssables, susceptibles après une courte période de présenter un danger immédiat pour la santé humaine. La DLC s’exprime sur les conditionnements par la mention « à consommer jusqu’au » suivie de l’indication du jour et du mois. Elle n’est valable que si les denrées ont été conservées à une température inférieure ou égale à celle indiquée sur l’emballage. Elle est obligatoire pour les denrées rapidement périssables : yaourt, viande en barquette, charcuterie fraîche, etc. Dès que la DLC est atteinte, le produit est considéré comme impropre à la consommation et doit être retiré de la vente. Les microbes (bactéries, champignons, etc.) peuvent en effet s’y développer.

Consommer un produit ayant dépassé la DLC peut présenter des risques pour la santé. Cependant, sur un certain nombre de produits, les règles d’hygiène sont si draconiennes que les risques d’intoxication sont minimes. Par exemple un yaourt conservé sur le point de vente dans une vitrine réfrigérée, transporté dans un sac glacière et mis au réfrigérateur rapidement (donc sans rupture de la chaine de froid) peut être raisonnablement consommé quelques jours après la DLC.

DDM : date de durabilité minimale

La date de durabilité minimale, qui a remplacé la date limite d’utilisation optimale (DLUO), n’a pas le caractère impératif de la DLC. Une fois la date dépassée, le produit perd de ses qualités gustatives ou nutritives (baisse de la teneur en vitamines par exemple), mais n’est pas dangereux pour la santé. C’est le cas par exemple des produits secs, stérilisés, ou déshydratés (café, lait, jus de fruits, gâteaux secs, boîtes de conserve...). Ainsi, il n’est pas nécessaire de jeter les produits concernés quand la date de durabilité minimale est dépassée, pourvu que leur emballage ne soit pas altéré.

Tel est le cas, par exemple :

  • du café qui, passé un certain délai, perd de son arôme ;
  • des aliments de diététique infantile, qui perdent de leur teneur en vitamines une fois la DDM dépassée ;
  • des pâtisseries sèches qui, en vieillissant, perdent de leurs qualités gustatives.

La DDM est exprimée sur les conditionnements par la mention « À consommer de préférence avant le… » complétée par l’une des indications suivantes ou par une référence à l’endroit où cette indication figure sur l’étiquetage :

  • jour et mois pour les produits d’une durabilité inférieure à 3 mois ;
  • mois et année pour les produits d’une durabilité comprise entre 3 et 18 mois ;
  • année pour les produits d’une durabilité supérieure à 18 mois.

Ranger logiquement les aliments dans le réfrigérateur et le nettoyer régulièrement

  • mettre en avant les produits dont la date de péremption est la plus proche,
  • respecter les zones de températures de son réfrigérateur,
  • enlever les suremballages des produits alimentaires,
  • laver les fruits et légumes avant de les ranger.

Astuce : Nettoyer son réfrigérateur toutes les semaines avec du vinaigre blanc évite les risques sanitaires. Pour éviter une surconsommation d’énergie, il faut dégivrer son congélateur tous les 3 mois.

Accommoder les restes

Viandes, poissons, fruits, laitages, œufs, pains, légumes... En moyenne, les Français jettent 20 kg de déchets alimentaires chaque année, dont 7 kg de produits non consommés encore emballés. Notre société évolue, nos modes de consommation aussi. Le rythme de vie s’accélère...

Alors pour éviter le gaspillage, la vigilance est de mise. Anticiper ses besoins et faire une liste avant d’aller faire ses courses, bien organiser son réfrigérateur et placer sur le devant les produits dont la date de péremption est proche, congeler ce qui est cuisiné en trop... Autant de bons gestes à adopter

Un autre geste anti-gaspi : cuisiner les restes. Nos grands-mères savaient très bien le faire, nous l’avons un peu perdu... De nombreux sites internet proposent gratuitement des centaines de recettes simples, économiques et parfois surprenantes pour accommoder vos restes et cuisiner malin. Bon appétit !

Manger local

La Communauté de Communes soutient le développement des circuits courts, vente directe de produits agricoles du producteur au consommateur et s’engage à sanctuariser, à travers ses documents d’urbanisme, les terres agricoles du territoire. La sauvegarde des zones maraîchères, et de toutes les zones agricoles exploitables sur l’intercommunalité est l’affaire de tous, du producteur, aux habitants et aux élus. La CCTLB souhaite donc créer du lien entre l’agriculteur, son territoire et les habitants du territoire intercommunal. Ce soutien est une application concrète des engagements de la Communauté de Communes avec pour objectifs de :

  • Préserver l’existant via la transmission des exploitations et la planification au niveau du PLUih intercommunal avec la classification en zone A (agricole).
  • Développer, conforter et accompagner, via la Chambre d’Agriculture de Meurthe-et-Moselle, des porteurs de projets agricoles dans leur métier, en leur permettant de s’installer durablement sur le territoire.
  • S’engager dans les circuits courts et le développement des AMAP (Association Pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) notamment. Ce système de commercialisation directe maintient une agriculture paysanne et consolide l’activité des producteurs.
Trouvez l’AMAP la plus proche de chez vous : http://www.reseau-amap.org/amap-54.htm